9h22

Pas beaucoup de courage. Je reste encore un peu couché.

9h55

Allez, café et en route. Pour une joyeuse semaine. Faut que j'aille chercher des chipos et des cordons bleus, Marc rentre ce soir. Il me faut de l'essence aussi. Je passerai devant chez Françoise, c'était chez nous. Et je doir regarder pour les paiements aussi. Je vais finir par avoir des problèmes. Enfin y a pas encore de rappels pour l'instant. Mais ça va pas tarder. Et l'autre qui veut me faire boire pour mon pognon. J'irai pas ce matin tiens.

J'ai encore un coup pas beaucoup d'énergie. Faudra quelques cafés et clopes.

Vla maman qui vient d'appeler pour que j'aille manger chez elle ce midi. Je peux pas dire non, elle va s'imaginer n'importe quoi. Et puis c'est gentil de sa part.

11h57

J'ai encore rien fait aujourd'hui. A part passer mon temps à l'ordinateur. J'ai envie de publier ce journal, de le partager, pour avancer. Mais je ne sais pas encore sur quel site. J'en ai trouvé un : joueb.com. Je crois que je vais me lancer cet après-midi. Je viens de ma laver, je vais m'habiller pour aller chez maman. Je ne vais pas rester longtemps, je préfère rester seul. Je vais emporter quelques revues, histoire de passer le temps pendant qu'elle prépare. Je me demande si elle va me proposer un apéro. Je pense pas. De toute façon j'en prendrai pas. J'ai dit plus quand il y a les enfants. Plus quand il y a quelqu'un même. Seul la défonce maintenant, ça dérangera personne ainsi.

12h09

J'ai mes yeux des bons jours. Ceux qui pétillent, ceux qui plaisent tant. Bon, mes tiags et j'y vais. J'ai dit 12h-12h30, il est temps.

14h35

Bien mangé, rien bu. Mais cassé quand même. Je n'ai pas fait de sieste. Et en plus j'ai poussé le bouchon hier encore une fois.

Je pense que demain je vais pas aller bosser. C'est une grosse journée, il faut remettre les points, et j'ai même pas encore corrigé les copies. J'ai pas les esprits assez clairs pour ça. Je préfère attendre demain. Et comme ça ce soir je pourrai en profiter un peu. Un peu. Bon, je vais aller voir pour la publication d'un journal intime. Je ne sais pas si je vais me lancer. Ce sera peut-être encore beaucoup de temps perdu pour des paroles en l'air. J'ai du mal à me fixer sur quelque chose ; je commence tout et je finis presque rien.

17h52

Même pas une heure pour tout mettre en état. J'écris plus tard.

18h18

Ca prend forme. Une clope et je continue. Je vais faire des pâtes ce soir. Il aime bien ça Marc et ça fait pas beaucoup de boulot.

18h42

Bingo, je suis dans les temps. Ca a été "just" mais je vais pouvoir y aller. On croirait même que j'ai bossé pendant le week-end. Ce soir ça va encore picoler et fumer sec je le sens. J'y travaille mais je n'ai pas encore trouvé la solution. Tout seul c'est vraiment pas facile d'arrêter. C'est mieux quand on est épaulé. Tu avais d'ailleurs dit au toubib que tu serais à mes côtés pour m'aider Françoise. Et pourtant tu n'es pas là, tu m'as lâché. Qu'est-ce qu'on s'était pas promis. On devait même se marier 2 ans après notre rencontre, le jour de la majorité de Marc. Combien de fois je me suis imaginé la situation, avec Marc et Agnes comme témoins. C'aurait été chouette. Mais tu fais comme si je ne vivais déjà plus mon amour. C'est dur, je voulais bien faire, même si j'ai pas bien fait. Je ne sais pas si je mérite ça.

C'est l'heure, je vais chercher Marc. J'espère que Nelly ne va pas encore me bassiner. Ces derniers temps, chaque fois que j'y vais je me fais agripper.

Je vais finir par être en retard. Je mets mes pompes et j'y vais. J'espère que j'ai encore des chewing-gum.

19h22

Me voilà rentré. Je suis arrivé pile à l'heure, malgré ce foutu tracteur. Elle n'a pas demandé à me parler, tant mieux. Comme quoi ça se passe quand même parfois bien. Je prépare les pâtes en écrivant, avec une clope et un pastis. Le vrai Ricard, ça revient cher. Et ce sois, vaisselle et repassage. Et après je raconte mon après-midi. Pas grand chose en fait.