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Et une, et deux, et trois dépendances à combattre
Message d'adieu à Françoise, révolte et envies suicidaires
--> Mercredi 10 mars 2004

15h36

Complètement pété ce midi. Pourtant je n'ai pas exagéré. 2 cafés cognac au Ptit lapin ce matin et 5 Ricard à l'apéro chez François. Ca m'inquiète, je ne tiens plus la route. Je pensais que ça allait un peu mieux et je m'enfonce un peu plus. Jusqu'il y a pas longtemps j'arrivais à assurer un peu mais là je n'ai même pas eu le courage de préparer à manger pour Marc. Je lui ai fait livrer une pizza. Je lui ai dit que je commençais sûrement une gastro, je ne sais pas s'il a été dupe mais il n'a rien dit. Je viens de lui dire que ça allait un peu mieux et lui ai proposé d'aller à la muscu comme prévu mais il préfère ne pas y aller. Ca m'arrange bien, je me sens faible. Et fatigué aussi. Faut dire que je dors par épisodes et que je mange presque pas. C'est peut-être pour ça que je ne tiens pas le coup.

Quel tableau pour Marc et Alain, faut que je redevienne comme avant.

Hier j'ai été torturé toute la journée, je ne savais pas si je devais contacter Françoise ou pas. Vers 20h30 je me suis lancé, je l'ai appelée. Pas de réponse. Je lui ai alors envoyé un sms, son portable était éteint. J'ai alors rappelé sur son fixe mais elle n'a toujours pas répondu. Je lui ai laissé un message vocal. Elle a reçu mon sms quand elle a rallumé son portable, vers 22h00. Depuis, plus rien. Là c'est clair maintenant.

J'ai reçu un premier commentaire concernant mon joueb ce matin. Ca m'a fait plaisir. Lili-la-tigresse qu'est son pseudo. Je lui ai répondu mais n'ai pas eu le courage de continuer ce joueb, ce sera pour ce soir ou demain matin. Ce serait bien si j'avais quelques contacts ailleurs qu'au bistro.

Faut que j'aille faire les courses pour la fin de la semaine. J'espère que je ne vais pas tomber en rade. Faut que j'aille à la pharmacie aussi, Marc n'a plus d'antidépresseurs. Paraît que c'est de ma faute s'il doit en prendre, c'est sa mère qui me l'a dit au téléphone samedi. Facile à dire quand on n'a presque jamais ses gosses avec soi. Ca permet de ne pas devoir assumer.

Françoise je t'en veux là, je ne comprends pas pourquoi tu me laisses comme ça.

18h20

Je viens de lui envoyer un message d'adieu. Elle n'en a rien à faire, je sais, mais je voulais le faire quand même.

J'ai aussi supprimé ses numéros dans mon répertoire. Avec ces répertoires on ne connaît plus les numéros par coeur. C'est bien.

Reste plus qu'à l'effacer de ma vie ; là c'est autre chose, je l'ai encore en mémoire.

22h43

Le match est fini, le Real a gagné, Marc est content, il vient d'aller se coucher.

Moi j'ai tenu le coup mais je suis HS. Toi Françoise je t'en veux, tu peux pas savoir. Je pensais vraiment que tu m'aimais, je me suis trompé.

Et toi Jean-Marie, et toi Christelle, mon frère et ma soeur, vous avez bien vu que je m'enfonçais. Vous étiez où plutôt que près de moi ? Il est où l'esprit de famille ? Je n'ai jamais rien raconté mais vous voyiez bien que ça n'allait pas.

Et toi Vincent, qui t'es mis en retrait jeudi quand tu t'es rendu compte que j'étais dans le fond. Toi qui m'appelles frère, toi qui appelles un tas de gens frère. Toi qui fais comme si rien n'était quand tu me vois maintenant. Toi qui ne m'as pas contacté de jeudi à aujourd'hui, alors que tu savais combien j'allais mal.

Vous tous je vous emmerde. Votre indifférence me sidère. Ca vous rassure peut-être de voir qu'il y a pire que vous. Mais vous vous trompez. C'est pas pire. Au contraire, je préfère ma place à la vôtre, vous me faites pitié à vrai dire.

Toi mon frère, tu vois que je m'enfonce. Et tu ne bouges pas, simplement parce que pour toi c'est le plus jeune qui doit faire la démarche. T'es pas honteux de faire passer les convenances avant ton frère ? Et souviens-toi, en plus, quand tu t'es fait opérer, le premier pas je l'ai fait. J'attends encore ta réponse à ma lettre. Le pire c'est que le jour de mon enterrement, t'auras peut-être même l'air triste. Et puis tu retourneras chez toi, à glander. Y a que ton petit bien-être personnel qui compte. Tu m'écoeures Jean-Marie. Pour moi un grand frère c'est pas ça. Garde ton indifférence. J'y arriverai, sans vous.

Je ne sais pas quand, ni vraiment où mais j'y arriverai, là où je me sentirai bien.

23h35

Là j'suis bien. J'bois un jaune, j'fume un pèt, y'a personne qui me fait chier. Et vous Jean-Marie, Christine, mon frère, ma soeur, je vous merde encore. Heureusement qu'il y a Viviane dans la famille. Faut dire qu'elle sait ce que c'est que d'être au fond. Elle prend de mes nouvelles au moins. Pas souvent mais elle en prend elle. Merci Viviane.

J'ai encore une fois des envies suicidaires. J'ai pas envie mais ça m'attire.

 

Ecrit par ericdingobe, le Mardi 16 Mars 2004, 08:47 dans la rubrique "Premiers Pas".