Ca y est, je me suis complètement réveillé. Je me suis retrouvé, non plus ericdingobe mais moi, tout simplement moi. Heureux d'être là, en forme dès le lever, le sourire aux lèvres, libre de faire ce que je veux de ma journée. Sans regrets pour ce qui s'est passé. Sans rancoeur non plus. Ce qui devait être a été, ce qui devra être sera ce que je ferai. J'écris le mot fin à ce journal qui a rempli son rôle. Ses rôles plutôt. Sur papier d'abord il m'a permis de décrire sans retenue mon mal-être, de me soulager, de me vider les tripes. En le mettant sur le net ensuite il m'a permis d'appréhender cela comme spectateur. Sa relecture et sa retranscription m'ont permis de comprendre à quel point je m'étais éloigné de la réalité, de la Vie. Merci à moi de m'avoir permis de rouvrir les yeux. Merci à toi aussi la tigresse qui as pris un peu de ton temps pour me lire et réagir. Tu me fais penser à quelqu'un que je connais, je ne saurai jamais si j'ai raison ou si j'ai tort. Merci à toi aussi, toi que j'appelle une dernière fois Françoise. Merci pour les merveilleux moments que tu m'as permis de vivre à tes côtés, ce sont les seuls qui me reviennent à l'esprit ce matin. Peut-être aurait-on pu avoir plus ensemble mais peut-être surtout n'aurait-on jamais pu se rencontrer. Merci alors aussi à toi, la Vie qui m'a donné cette chance, ce bonheur immense.

Pas besoin de publier les derniers épisodes de ma galère ; ils se résument en une phrase : je me suis souvenu que j'existais et que je faisais de ma vie ce que je voulais en faire.

Toi, anonyme, qui es au fond du trou pour l'instant, n'oublie pas que, comme dit la pub, la force est en toi. Elle se cache parfois, à toi de la retrouver.

Toi qui penses n'exister pour personne, souviens-toi que quand tu existais pour toi tu existais aussi pour les autres. Alors...