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Et une, et deux, et trois dépendances à combattre
A la dérive
--> Lundi 1er mars 2004 (matin)
3h25 Peut-être qu'un jour eux aussi ils me lacheront, ne voudront plus me voir. Comme toi aujourd'hui. Et moi qui suis là, à ne penser qu'à toi, un jaune devant moi ! Mais que je boive ou pas, que je fume ou pas, tu es toujours là, toi, encore toi et toujours toi. Eux m'attendent, moi je t'attends. Et toi mon amour tu attends qui ? Moi mais autrement ? C'est pas possible, ce serait pas moi alors. J'suis si nul que ça ? Faudrait que je dorme, ce sera une dure journée aujourd'hui. Mais j'y arrive pas. J'enfile les pastis les uns après les autres, je m'enfonce mais je trouve pas le sommeil. Passé 4 heures déjà, à 6 heures je dois me lever. Mais je ne suis toujours pas assomé. Je vais essayer, je vais y arriver. Viens vite Françoise, je ne tiendrai plus longtemps. Ca ne sert à rien de l'écrire là-dessus je sais. Mais ça sert à quoi quand je te le dis ou quand je t'envoie un message ? Pourquoi ? Si au moins tu pouvais me dire en quoi je suis si mauvais, si con, si nul ? Moi je ne vois pas. Peut-être parce que je suis vraiment con et nul. Pourtant je pense encore qu'il y a du bon en moi. Du mauvais aussi bien sûr, mais du bon quand même je crois. J'y peux rien si je suis pas fort, si j'aime pas toute cette merde autour de moi. Si je veux que tout soit toujours parfait, et tout le monde aussi. Même si moi je ne le suis pas. Mais pourquoi faudrait que j'accepte les autres comme ils sont si eux ils veulent pas m'accepter comme je suis ? Dis-moi toi. Les autres savent toujours qu'ils ont raison, moi je ne sais pas. Eux ils sont là quand ils en ont envie. Comme toi. Et répondent s'ils ont envie, comme toi. Et pourtant dans ma tête, dans mon coeur, toi tu n'es pas comme les autres, je le sais. Et pourtant tu l'as coupé. C'est peut-être moi qui suis à côté de la plaque alors. Pourtant je crois pas. Mais je les aime pas tous ces autres, hypocrites, opportunistes et tout ça. Je sais que toi mon amour tu n'est pas comme ça. Mais tu crois que moi je le suis, c'est pas vrai. Et je me goure encore toujours avec les interrupteurs. A tantôt peut-être Françoise. J'ai failli écrire ma Françoise, mais tu n'es plus là, et surtout je ne suis plus là pour toi. Tant pis pour moi. Comment fais-tu pour tenir le coup ? 7h00 Réveil difficile, la tête dans le cul. Et tu n'as toujours pas rallumé ton portable Françoise. J'attends. Alain est déjà debout, il m'attend pour manger. Je vais y aller. 7h58 Faut y aller. Tu n'as toujours pas lu mes messages. Et pourtant tu dois te douter que j'en ai laissé. A tantôt peut-être. 10h55 Françoise mon amour, tu as allumé ton portable vers 8h30 ; je venais d'arriver au boulot. Pendant 2 heures j'ai bossé comme un dingue pour ne pas penser. Ils n'en peuvent plus les pauvres, ils ont eu du mal à suivre. Je viens de leur donner un travail relax pour les 2 heures qui suivent, ils le méritent. Moi je ne tiens plus de t'attendre. Je ne sais même pas si tu lis mes messages, je ne vis plus. Tu me manques Françoise, je ne sais pas si je vais pouvoir tenir sans toi ; j'espère que oui. J'ai tant besoin de toi mon amour. Je tremble de partout, c'est dingue. Tant besoin de toi, de ton regard, de ton sourire, de ta voix si douce, de ta peau si douce, de ton odeur, de tout. Je n'arrive pas à croire que tout ça c'est fini pour toujours. Et pourtant ça semble clair. Mais on s'aimait tellement, ça peut pas disparaître comme ça. Dans le dernier mot que tu m'as donné, pour l'an neuf, tu m'écrivais qu'on avait encore de bons moments à vivre (ou quelque chose comme ça), pourquoi pas quelques-uns ensemble ? Si seulement tu pouvais le vouloir aussi. Il ne me reste que mes larmes, et mes souvenirs. Il paraît que ça passe avec le temps. Mais faut encore tenir le coup pendant tout ce temps. Et je suis un faible, tu le sais certainement. Penser à autre chose, comment tu fais toi ? Tout me ramène à toi. Trouver un but ; prendre des résolutions, une fois de plus. A quoi bon je ne les tiendrai pas. Et dire que je me permets de critiquer les autres, moi cette merde incapable de réussir quoi que ce soit. Moi qui n'ai pas été foutu de rendre heureuse la personne que j'aime le plus au monde et qui elle aussi m'adorait j'en suis sûr. Cette personne c'est toi Françoise, mon amour. 11h47 J'y tenais plus, je t'ai envoyé un sms, un de plus, le voici : "Dis-moi clairement si tout est fini stp. Dis-moi, ce que tu veux, mais dis-moi je t'en supplie Françoise. J'en peux plus de pas savoir. Je ne vis plus". Voilà. J'espère que je mérite une réponse. Peut-être pas, c'est vrai que je suis pas grand chose. M'accrocher, ne pas me laisser aller, ne pas succomber à ces idées de suicide. De toute façon, si ça tombe même ça je serai pas foutu de réussir. Arrêter de faire tout et rien en même temps, n'importe quand, n'importe où. Essayer de bien faire ce qu'il faut, quand il faut et puis le soir, chaque soir, me confier à toi dans ces cahiers, te raconter ma journée et me lacher un peu, pas trop si possible. Mais avant tout, arrêter de tourner en rond et de perdre mon temps. Et puis peut-être qu'un jour...
Ecrit par ericdingobe, le Jeudi 11 Mars 2004, 10:23 dans la rubrique "Premiers Pas".
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