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Et une, et deux, et trois dépendances à combattre
Divagations
--> Jeudi 4 mars 2004

18h31

Ben voilà mon amour, c'est pour demain. Je le sens bien. En principe Vincent devait passer chez toi vers 18h00. Je ne sais pas s'il est venu, je n'ai pas de nouvelles. J'ose pas une fois de plus l'embêter en l'appelant. Il a dit qu'il me tiendrait au courant. J'attends. Eh oui, encore une fois. J'espère que je peux lui faire confiance, je ne sais pas. Hier soir aussi c'est lui qui est venu. Faut pas lui en vouloir, c'est moi qui l'emmerde pour qu'il vienne. A moi tu ne veux plus parler, j'fais c'qu'je peux. Cet après-midi j'ai dit aux gamins que j'avais cours jusque 16h45 et je suis aller chercher "matière à penser" comme dit Jean-Philippe. Tu sais, ton pote qui pense que j'ai eu un problème quand j'étais gosse. S'il savait le pauvre ! Comme si y'a eu qu'un problème. Y'a toudis èn sako qui va nin comme on dit chez nous.

Pfff... Y'a Marc qui m'a tenu le crachoir pendant 10 minutes, qu'est-ce que je l'aime lui alors. Tu te souviens quand tu me disais : "Ah, qu'est-ce que je t'aime toi alors !" ? On était bien non ? Alors, pourquoi ? Pourquoi ?

J'ai pas de nouvelles de Vincent. Comme Christiane est partie en classe verte m'est d'avis qu'il est de sortie. En plus ce soir il doit aller bouffer chez Marcel, une tartiflette qu'il a dit ce matin. Moi j'fais américain frites mon amour. J'me casse plus le cul tu sais. Ca vaut pas l'coup. Bref j'aurai plus de nouvelles quoi. Sûrement qu'il n'est pas venu. Pas grave, de toute façon tu l'aurais remballé. Ca change rien. Faut aussi que je lui fiche la paix à lui, le pauvre. Je suis déjà stone mon amour. J'aurai peut-être dû attendre avant d'en faire un mais bon, y'avait déjà un bout de temps tu sais. Si tu savais Françoise, qu'est-ce que je t'aime toi alors. Si tu savais. J'vais m'éclater la gueule Françoise, j'vais partir complètement allumé. Tu seras pas là mais j'te tiendrai la main quand même tu sais. Qu'est-ce que j'ai faim moi. C'est parce que j'ai fumé ça. Tu vois, ça a du bon.

J'écoute le retour de la pépète, là. Ca me fait penser à toi, j'en peux rien. Désolé. Ah non, pas ça, pas comme elle.

20h25

Et Alain qui monte pas ! Je les aimes tu sais (ben oui tu sais, si je les aimais pas on serait encore ensemble). Mais j'ai plus la force de m'occuper d'eux, Françoise. Et v'la maintenant que Marc descend aussi. Ils doivent le sentir, c'est pas possible. Je suis bien là Françoise, je suis pas tout seul. Mais pas trop longtemps, parce qu'autrement ils vont voir. Je commence à fatiguer. Ouais, j'suis bien.

Je viens d'envoyer un message à Vincent pour lui dire que c'est rien s'il était pas venu. Tu l'aurais quand même jeté sûrement. N'empêche que tu vois qu'on peut quand même jamais compter sur quelqu'un, je te l'ai déjà dit mon amour. C'est moche, c'est comme ça. Moi aussi j'arrive même parfois à me mentir à moi-même, t'imagines ? Je peux déjà plus compter sur moi et je voudrais pouvoir compter sur les autres.

Demain matin je passe à la pharmacie. Et je dois encore aller ailleurs mais je ne sais plus où, et plus pourquoi non plus.

Demain j'vais aller aux putes. J'aimerais bien baiser encore une fois quand même. Quand je pense que tu crois que j'ai trompée ! Plus de 2 mois que j'suis là à m'branler. Et toi tu fais comme si j'étais déjà plus là. Fin de page...

Tout continuer comme si y'avait rien. Je suis presque arrivé à 100. Ca a pas servi, j'ensais pouvoir m'en sortir grâce à ça. Ben non. Ca fait rien, ça fait du bien quand même.

Voilà, ils viennent d'aller se coucher (21h07). Et Idéfix, lui, il vient de rentrer, il mange ses croquettes. Et après il va venir demander un câlin. J'ai l'impression de ne pas donner tout ce que je devrais. Mais j'peux pas plus. Faut dire que je reçois pas beaucoup non plus. J'vais m'en rouler un je crois. Non, j'en suis sûr.

Ou bien alors je reçois et je le vois pas. C'est peut-être ça aussi, je sais pas. C'est rien.

J'pense pas que je vais tenir jusqu'au film de cul ce soir, c'est rien non plus. C'est rien. Je suis pas assez tolérant. Je pense toujours avoir raison. Si je le sens ça doit être vrai non ? Ben faut croire que non. Et j'suis à 100 pourtant. Pas loin du jeu de mots non ?

Et y'est pas venu, hein, le salopard. Il bouffe, y picole et y s'en fout. y'a bien raison. C'est rien.

Où c'est que je dois encore aller ? Y a 2 choses que je dois faire demain, j'arrive pas à me souvenir de la 2ème.

Je pense à la chanson je tourne en ron (turn around plutôt, j'me suis trompé). J'ai imprimé les paroles, je les ai recopiées, j'ai même traduit ce qui était en anglais ; pour te donner ça jeudi dernier. Mais t'as pas voulu venir pour finir. Alors c'est là, dans l'autre cahier. Avec d'autres. J'y retourne. Ca fait mal et ça fait du bien en même temps, j'sais pas dire. Bon j'vais le rouler quand même. Depuis le temps que j'en parle. C'est bien moi ça. Tu te souviens mon  amour ? Moi ouais, c'était chouette.

J'me suis mis Dutronc maintenant. J'aime bien aussi. Et après j'me ferais bien un ptot Pink Floyd.

21h36. Voilà, je l'allume. J'ai eu du mal à le préparer. Comme d'hab. On était super bien hein ? J'espère qu'y en a pas 1 qui va se relever. Faut pas leur montrer, même si y voient. Tu peux pas savoir comme tu me manques mon amour.

Non, j'vois vraiment pas ce que je dois faire d'autre demain. Tu peux pas m'aider. T'es pas là. J'ai pas pu te dire. Et Vincent qui fait rien savoir non plus.

J'ai pas éjaculé mais c'était pas loin. Mais qu'est-ce que j'ai pris mon pied quand même ! C'est dingue ce qu'une bouteille de Jupiler NA peut avoir comme vertus insoupçonnées. Les godes je te les ai laissés. Elle vibre pas mais elle a, comment dire, une de ces consistances, j'te dis pas.

Demain j'irai bien voir les PD. aussi tiens. Tu m'as dit que je l'étais. Pourquoi pas essayer ? J'te dirai si j'ai aimé ou pas. Et toujours rien, de personne. C'est rien. J'vais éteindre la lumière. J'suis fatigué.  Mais j'vais d'abord le finir, et après dodo. Avec branlette assurée, j'aime bien le cul j'y peux rien. Quand je peux pas faire j'imagine. Le cutter je sais pas si je vais oser Françoise, ça me glace le sang. Les médicaments je sais pas si j'aurai ce qu'il faut. T'as pas voulu me dire, pourtant j'ai demandé, souvent. Faudra faire sans. Je le finis.

J'pense que je vais me contenter des putes. Le reste ce sera dur je pense, ça fait mal quand même aussi. J'irai voir, on verra bien. J'ai le pot de confiture que ta maman nous avait donné devant moi. Lavé, tout beau, tout propre, il m'attend. J'arrive. J'm'en vais Françoise. Je t'aime.

 

Ecrit par ericdingobe, le Jeudi 11 Mars 2004, 15:02 dans la rubrique "Premiers Pas".