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Et une, et deux, et trois dépendances à combattre
Retour à la normale, enfin, presque
--> Lundi 1er mars 2004

22h58

Ben voilà, j'ai attendu ta réponse en vain. Pour aujourd'hui en tout cas. C'est comme ça. Et ta ta ta... Demain peut-être, ou plus tard. Je verrai. J'ai espéré à chaque instant, pour rien. Mais bon, déjà quand c'était super entre nous tu n'étais pas pressée de me répondre, alors maintenant. J'imagine, c'est pas surprenant. Reste à savoir pourquoi tu n'as pas voulu me répondre. Soit tu n'es pas encore assez sûre de toi et tu préfères attendre. Je te mettrai pas la pression, ainsi, si c'est le cas, tu décideras sereinement quand tu seras prête. Et tu me diras quoi si tu en as envie. De mon côté j'ai été assez clair je crois, plus clair c'est difficile je pense. Soit tu ne veux plus me voir et tu m'en veux tellement que ma souffrance ne suffit pas pour que tu me répondes. Soit autre chose peut-être, je ne sais pas. Dans tous les cas je n'ai pas les commandes en main, là maintenant. Les ai-je jamais eues d'ailleurs depuis notre rencontre (et même avant) ? Je ne m'étais jamais posé la question. Sans intérêt d'ailleurs.

Demain je serai encore à l'affut d'un signe. Et pas seulement demain d'ailleurs. Le coeur qui s'emballe à chaque sms reçu, à chaque sonnerie de téléphone. Direction le PC dès que je rentre, qui sait, peut-être as-tu préféré m'envoyer un mail ? Et puis vers le téléphone, peut-être as-tu téléphoné alors que j'étais absent ? A chaque fois l'espoir, et puis l'angoisse. Et à chaque fois aussi la déception. Pas facile. Mais très vite, l'espoir encore : ce sera peut-être plus tard. Et puis quelque chose dans ma tête qui me dit : "Con va, tu peux toujours courir, t'auras pas de réponse mon vieux". Vraiment pas facile. Mais ça ira tu sais, je vais tenir le coup. Sauf si un jour je pète un câble dans une de mes défonces. Ca m'étonnerait ; à chaque fois que ça a failli arriver il y a eu l'image d'Alain et Marc, ça m'a permis de ne pas franchir le pas. Et puis une pensée vers toi aussi, ce serait quand même con que tu te décides à me contacter juste après non ? Je voudrais pas louper ça. Comme quoi l'autre là, je nais pas qui, quand il a pondu que l'espoir faisait vivre il avait pas tort.

Et puis ça va me passer tout ça. Je me dis souvent que non, que jamais plus je ne pourrai, que ma vie est foutue. Mais au fond je sais que c'est pas vrai. Un jour sûrement je passerai à autre chose, je ne t'écrirai plus, mon coeur s'emballera pour une autre histoire, petite ou grande. C'est comme ça qu'on a été faits, toi, moi, et tous les autres aussi. Heureusement d'ailleurs. Sinon, avec le paquet de déceptions amoureuses qu'on a tous connu, y'aurait plus grand monde sur ce caillou minable qu'est notre planète (c'est pas de moi ça, tu sais l'autre alcolo là dans une de ses chansons ; l'autre que tu connaissais si peu, que tu as ensuite apprécié et puis dénigré ; ça aussi c'est la vie). Faudra longtemps je pense pour passer à autre chose. Pas trop longtemps j'espère.

Je suis étonnamment calme ce soir. Parce qu'un peu plus résigné pour l'instant sûrement. Peut-être parce que pas encore torché aussi mais pas en manque non plus. Equilibre et mesure une fois encore, mais ça va pas durer. Le jaune commence à faire trop d'effet et la raison va bientôt perdre la bataille, une fois de plus. Mais la guerre peut être longue. Paraît même qu'y en a une qu'a duré 100 ans. On sait tous que c'est pas vrai mais on fait comme si ; ça nous arrange bien, c'est peut-être pour ça qu'on le fait souvent.

N'empêche que je suis content de moi cet après-midi. Au boulot j'ai fait que bosser. Eh oui, et en plus c'est vrai. Pas lu mon bouquin (un truc noir encore, faudrait que je change de genre parfois). Pas écrit. Pas fait mes comptes. Pas fait mon planning. Pas envoyé de sms. Rien ! Sauf un regard toutes les 5 minutes au moins pour voir si j'avais un message. Mais comme j'ai toujours pas changé le bracelet de ma montre, j'ai une excuse ; on dira que je regardais l'heure, voilà.

Devine la chanson qui passe là maintenant ? En fait elle vient de se terminer, mais c'est pas grave. Les dimanche à la con. Tu te souviens, le dimanche soir, quand t'arrivais pas à rentrer chez toi et que tu me disais "Encore un dimanche à la con" parce qu'on ne se verrait pas pendant quelques jours ? Et maintenant ça fait plus d'un mois qu'on se s'est pas vu. Y'a pas que les dimanches qui sont à la con.

En rentrant du turbin je suis resté sage. Direction l'ordinateur, mais pas de mail. Pas de message sur le répondeur non plus. Toubib avec Marc pour ses saignements de nez, pas de nouveau rendez-vous prévu, c'est bon signe. Mais il n'est quand même pas gonflé le mec ; 18,00 € pour un coup d'oeil dans chaque narine. Il a passé plus de temps à regarder son écran et à compléter sa note. La sécu me remboursera 75 %, c'est déjà ça. Et en principe Nelly devrait me rembourser la moitié du reste. Mais tu me connais, je suis con, je vais pas lui demander. Et puis j'ai regardé les factures à payer, y'a de quoi faire. Là aussi je suis con quelque part d'ailleurs ; je vais payer plus de 200,00 € pour tes poubelles de cette année alors que je me suis enfui le 8 janvier, tu te souviens dans quelles circonstances non ? Ce que tu ne sais pas, c'est que les flics que Julie a appelés ce soir-là m'ont dit que j'avais le choix : ou bien je partais à l'hôtel avec mes enfants pour calmer les esprits, ou bien ils t'embarquaient pour la nuit et me laissaient tes filles pour la nuit. Et dire que par la suite tu m'as menacé de porter plainte contre moi ! Et que tu as fait constater tes "blessures" par un toubib ; des ecchymoses au bras parce que j'essayais de te retenir. Moi j'ai encore les cicatrices de tes morsures et de tes coups de griffes. Je commence à guérir, ça devient bon.

3 ou 4 jaunes pendant la préparation du repas, c'est tout. Et puis plus rien jusque quand j'ai commencé à écrire. Il faut de l'encre pour faire ça non ? Gaz pour le chauffage, électricité pour la lumière, alcool pour me livrer. Personne ne reproche à sa chaudière d'avoir besoin de fioul pour fonctionner, ni à sa voiture d'avoir besoin d'essence pour avancer. Alors pourquoi pas mon jaune pour fonctionner aussi ?

Je viens de mettre Era comme musique, elle me va jusque dans les tripes celle-là. Si pleine de je ne sais quoi mais ça me touche. T'aime pas, je sais. J'aime pas juju non plus mais ça m'empêchait pas de l'écouter. Et puis tu n'es plus là, alors pourquoi je me priverais ?

Minuit passé déjà, et bien même. Faudra que je pense à me coucher. Je te laisse, j'écoute à mon aise et puis je vais dormir. A moins que je ne regarde un film de cul avant ; mes besoins sont intacts et j'ai rien d'autre pour l'instant, alors y'a pas de honte. Peut-être dors-tu déjà, peut-être pas, je ne sais pas.

A bientôt mon amour.

Ecrit par ericdingobe, le Jeudi 11 Mars 2004, 11:52 dans la rubrique "Premiers Pas".